Claude NICOLET

Le site de

francoise Dal 2Les motions et vœux qui viennent d’être abordés à l’occasion de notre plénière et plus particulièrement sur la situation d’ARC INTERNATIONAL montrent combien nous sommes préoccupés de l’évolution de la crise économique et de son impact implacable sur la situation des entreprises de notre région

Nous le savons cette crise touche un peu plus le Nord-Pas de Calais que d’autres régions. Indicateur parmi d’autres : Le taux de chômage à 12,7 au 2e trimestre 2014 dans notre région quand le taux de chômage au niveau national est à 9,7.

Les entreprises de notre région font face plus durement à cette crise qu’ailleurs dans notre pays.

Ma modeste expérience dans la gestion des outils financiers régionaux me conforte ,hélas, dans l’analyse que nous sommes en train ,comme en 2008 , de continuer à subir les conséquences de ce que j’appelle notre 3e choc industriel régional et son lot de fermeture d’entreprises et je pense à cet instant au secteur du BTP particulièrement touché et aux perspectives dans ce secteur qui sont aujourd’hui peu encourageantes car il fait cruellement les frais de la baisse des dotations publiques des collectivités locales qui sont contraintes de différer leurs programmes de construction et de développementet donc leurs investissements

Parce que la majorité régionale milite depuis de nombreuses années pour faire que notre région soit un amortisseur social à la crise –la Région Bouclier-dans le cadre du SRDE, nous avons fait le choix d’amplifier nos efforts, en adoptant une feuille de route de soutien au tissu économique et de résistance à la crise. 
Il fallait permettre à nos entreprises de résister plus efficacementà la crise, prévenir d’éventuelles les fermetures et leurs lots de licenciements et de trouver les solutions afin d’éviter les redressements judiciaires de nos entreprises régionales.

C’est l’anticipation et la veille permanente qui anime notre plan de lutte anti crise et les travaux de son comité permanent avec l’ensemble des acteurs publics et privés régionaux : mesures défensives mais aussi 
des actions plus offensives visant à saisir les opportunités des gisements de croissance future.

Nous avons travaillé au renforcement de nos outils, à l’optimisation des moyens.

Pour la seule année 2013, c’est, je crois, 10 millions d’euros consacrés par la Région en résistance à la crise à destination de nos entreprises et pour nos emplois. Plus de 200 entreprises régionales concernées et une douzaine de milliers d’emplois concernés. Et notamment grâce à l’effet de levier et les financements publics et privés venus s’ajouter au notre dans ce combat et cette résistance.

Monsieur le Vice-Président, dans ce contexte socialement tendu, c’est un euphémisme, pouvez-vous communiquer à l’assemblée régionale des éléments de bilan sur la pertinence des actions menées par la mise en place de ce plan de » lutte anti crise » et nous faire part de votre point de vue sur les effets à court terme des mesures ainsi mise en œuvre ?