Plus que jamais le débat est nécessaire. Nous vous invitons donc à venir participer aux 7ème Vendémiaires de l’association Résistance Sociale (lien internet ci-contre). Résistance sociale, association nationale compte organiser ses Vendémiaires le samedi 17 octobre 2009 de 10H30 à 18H00, pour la première fois cette année en province et à Dunkerque.
Sur le thème « Comment passer de la résistance sociale à l’alternative politique ? ».
J’ai donc le plaisir de vous inviter à venir participer aux travaux qui se dérouleront à:
La Maison de quartier du Méridien,
02 rue de Cambai (Dunkerque-Malo les Bains)
Samedi 17 octobre 2009 de 10h30 à 18 heures
Déroulement de la journée :
10h30 : Matinée : 1ère table ronde : « Fermetures d’entreprises, délocalisations sauvages, atteintes au Code du travail, privatisations, radicalisation des luttes, désespérance sociale : Comment l’idéologie libérale peut-elle rester aux commandes ? »
Introduction des travaux: Christian HUTIN, Député du Nord (MRC)
Intervenants: Gérard Filoche Parti Socialiste ; Didier Rossi FO-com ; Patrice Siard République et Socialisme ; Jean-Marie Alexandre Premier secrétaire du MRC Pas de Calais ; Françoise Ney collectif de défense des hôpitaux ; Patrice Bessac porte-parole du PCF ; Louardi Boughedada Les Verts; Jacques Nikonoff, fondateur et ancien président d’ATTAC, Porte-parole du M’PEP Mouvement Politique d’Education Populaire
14h30 : Après-midi : 2ème table ronde : « Foisonnement de clubs de réflexion, multiplication des collectifs, luttes unitaires, débats et combats communs : Comment créer les conditions de la résistance sociale et de l’alternative politique ? »
Intervenants : Marc Dolez député Co-fondateur du Parti de Gauche ; Pierre Larrouturou Parti Socialiste; Annick Coupé Solidaires ; Patrick Hallinger UGFF-CGT ; Claude Nicolet Premier secrétaire du MRC Nord; Rémi Aufrère, CFDT cheminots ; Eric Corbeaux (ou le représentant de la fédération) Premier Secrétaire PCF Nord, Porte-parole du PCF. Jacques Rigaudiat, Parti de Gauche, ancien conseiller social du Premier Ministre, auteur du « Nouvel Ordre Prolétaire ».
Conclusion des travaux : Marinette Bache, Présidente de Résistance Sociale.
Devant les attaques à répétition, la baisse du pouvoir d’achat des salariés (et la hausse de celui des grands patrons), il convient d'organiser un lieu de réflexion sur le meilleur moyen d'unir et de combattre. La volonté de l'association "Résistance Sociale" est de poser à son niveau, un jalon supplémentaire pour les convergences nécessaires. "Résistance Sociale" souhaite réunir comme à l’accoutumée, des syndicalistes sans exclusive (CGT, Solidaires, FO, FSU, UNSA, CFTC, CFDT) et des politiques.
Résistance Sociale est une association loi 1901 créée en 2003 ; elle souhaite œuvrer au rassemblement des femmes et des hommes de progrès désireux d’agir dans le monde du travail pour sensibiliser l’ensemble des citoyens à la nécessité de la mise en oeuvre d’une politique fondée sur la justice sociale, la défense et le développement des services publics, l’amélioration des conditions de vie et de travail et l’amplification des droits individuels et collectifs des salariés et de leurs familles.
Les fondateurs sont issus principalement du milieu syndical (CGT, FO, UNSA, Solidaires, CFTC et CFDT) et politique (MRC, PS, PCF). Lucie Aubrac avait accepté d’être marraine de l'association.
"Résistance Sociale" souhaite permettre la rencontre des cadres intermédiaires et des militants qui travaillent dans leurs organisations respectives, qu’elles soient syndicales, associatives ou politiques, à l’avènement d’une République sociale.
Nous ne sommes, bien sûr, pas d’accord sur tout. Mais nous sommes tous persuadés de la possibilité et de la nécessité de débattre dans le respect mutuel, sans enjeux de pouvoir ou d’appareil.
Il est heureux que ce qui était exceptionnel en 2003 soit désormais monnaie courante : les organisations dialoguent, se réunissent, les collectifs et clubs prospèrent… Il est maintenant évident à tous qu’une étape supplémentaire doit être franchie.
Mais alors même que la crise oblige le capitalisme à se justifier, le gouvernement continue d’avoir comme priorité la régression sociale pour faire perdurer la répartition des richesses en faveur du capital, la résistance sociale reste éparse et l’articulation avec les organisations politiques tarde à s’établir. C’est ce dont il serait souhaitable de discuter avec vous lors de notre réunion du 17 octobre.
N’hésitez pas à joindre Michel Jallamion au 06 74 79 05 10 pour plus d’informations.