Claude NICOLET

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J'ai beaucoup d'amis qui sont aujourd'hui dans le chagrin suite à la tragédie qui vient de frapper 153 personnes dans le crash de l'Airbus à destination des Comores. Quand j'ai appris la nouvelle j'ai immédiatement pensé à eux sachant que Dunkerque et le littoral ont accueilli beaucoup de Comoriens qui avec le temps ont fait souche. Aprés Marseille, c'est ici où ils sont les plus nombreux à s'être installés ce qui explique la profondeur des liens qui nous unissent. Cette histoire est liée à celle du port et des trafics maritimes.

J'ai alors cherché à me renseigner et hélas, on m'a informé que Salitouna Madaly était dans l'avion. Dunkerquoise, elle était employée de la Ville de Dunkerque et travaillait au service jeunesse. Je pense à sa famille, ses enfants et petits enfants, ses proches, ses amis aujourd'hui frappés par cet évènement terrible. Mais je pense aussi à la trentaine de familles dunkerquoises et du littoral qui sont touchés par cet accident, de façon directe, en ayant perdu un des leurs. C'est une véritable tragédie.

Pour le moment c'est le temps de la peine et du recueillement. Viendra le temps de demander des comptes sur les conditions de fonctionnement du transport aérien et du comportement de cette compagnie. Car tout semble indiquer que cet accident ne doit rien au hasard.